Signalisation de sécurité

Les entreprises peuvent signaler de différentes manières à leurs travailleurs (permanents et intérimaires) les risques professionnels et les mesures à prendre. Voici une vue d'ensemble:

La signalétique visuelle

Symboles et pictogrammes informent les travailleurs de manière simple et efficace, indépendamment des barrières linguistiques éventuelles, sur les risques potentiels et les mesures à prendre. Ceux-ci incluent des signes obligatoires, des signes d'interdiction, des signes avant-coureurs, l'indication d'équipement d'urgence, la lutte contre les incendies...

Pour pouvoir utiliser cette signalisation sans ambiguïté, la forme (carrée, ronde ou triangulaire), la couleur (bleu, vert, rouge, jaune) et le contenu de ces pictogrammes sont définis dans le Code du « Bien-être au travail » (Code III.6).

Il existe également des normes pour la signalisation de sécurité (NBN ISO 3864).

Vous trouverez plus d'informations sur la signalisation de sécurité dans les thèmes:

Prévention et Intérim propose une carte de signalisation de sécurité pratique comportant un aperçu des symboles communs. Vous pouvez commander ce matériel ici gratuitement.

Ce document contient une vue d'ensemble des signaux de sécurité, symboles de danger et autres pictogrammes souvent produits sur le lieu de travail.

Signalisation lumineuse

Un signal lumineux conforme au Code III.6 est un signal émis par une surface constituée d'un matériau transparent ou translucide éclairé de l'intérieur ou de l'arrière.

Par exemple, les feux de circulation ou le feu clignotant orange sur un tracteur.
Parfois, un « point bleu » est utilisé pour les chariots élévateurs à fourche: des lumières LED brillantes projettent un point lumineux bleu sur le sol, juste devant le chariot élévateur.

L'annexe III.6-6 du Code définit les critères que les signaux lumineux doivent respecter et comment les utiliser.

Signalisation auditive

Grâce à divers sons, on peut attirer l'attention sur des situations potentiellement dangereuses. L'annexe III.6-7 du Code détermine ce que doivent être ces signaux auditifs.

Considérons, par exemple, le signal sonore lors de la marche arrière de camions ou de chariots élévateurs.

Signalisation verbale

Via la communication verbale, vous pouvez échanger des messages ciblés et pré-convenus.

Un opérateur de grue qui ne peut pas voir où il doit aller avec la charge qu'il veut déplacer peut ainsi être guidé au bon endroit via les indications orales d'un collègue.

L'annexe III.6-8 du Code détermine les règles d'utilisation de la signalisation verbale de sécurité.

Signalisation gestuelle

Parfois, les signaux visuels et/ou auditifs ne sont pas suffisants. Les gestes ayant une signification clairement définie au préalable peuvent offrir une solution.
Un tel signal de main et du bras doit être précis et simple, se composer d'un geste large, facile à faire et à comprendre et peut être clairement distingué d'un autre arrêt de main ou de bras.

Exemples:

  • Guider le conducteur d'une grue à tour avec une vue du sol d'une hauteur de 30 mètres.
  • La navigation d'un avion au sol à sa place de stationnement ou sur la piste.

L'annexe III.6-9 du Code définit les gestes à utiliser en tant que signaux de sécurité.

Note:
Les travailleurs qui donnent ce type de signaux sont soumis au risque de santé « vigilance accrue » selon la législation sur le bien-être.